lundi 28 avril 2014

le cauchemar

Le Cauchemar, Füssli, 1790

  • Faire la carte d’identité du tableau.






     Ce tableau  s’intitule le cauchemar, de  Johann Heinrich  Füssli. C’est une huile sur toile datant de 1790. Il est conservé au Détroit Institue of  Arts. Il y existe  au moins trois autre versions. Il mesure 101,6 cm sur 127,7 cm










  • Repérez les différents plans du tableau et décrivez-les.


 Sur le tableau il y a quatre  plans.
Au premier plan, nous avons une jeune femme blanche  qui semble avoir peur avec son teint pâle. Cela met en place le doute  car nous  ne savons pas si elle est évanouie de frayeur  ou  si elle est morte,  roide. Sa tête est ses bras tombent du lit. Dans ses cheveux se trouve un bandeau bleu pale. Sa bouche est ouverte. Elle a les jambes pliées. Sous son lit se trouve une tache rouge bordeaux  longe et peu large. Elle se trouve dans l’ombre du lit. Nous voyons très peu cette tache cela peut aussi augmenter le doute. Cette couleur rouge donne l’impression d’un démon caché sous son lit qui attend le bon moment pour entrer en elle.

Au second plan, nous pouvons observer un  animal assis sur son corps : près de sa poitrine. Cet animal parait  bizarre : il a deux oreilles en pointe, un grand sourire, quelque chose dans sa bouche. Il  remet  en cause le doute parce qu’il  a une allure étrange : il regarde la femme de façon surprenante. Il est sombre sur cette femme toute blanche

Au troisième plan, ce trouve une chaise d’un vert  fade.  Nous ne voyons pas tous le dossier de ce fauteuil. Sur cette chaise se trouvent des  flacons : un contenant un liquide transparent, l’autre plutôt beige et un dernier plus petit bleu ou vert.
A l’arrière plan, nous pouvons observer un animal ressemblant à un cheval. Ses yeux sont exorbités. Nous pouvons apercevoir  qu’il regarde l’autre animal  comme si il transmettait de la force  à celui ci. Cet animal sort des rideaux sombres alors que lui est blanc.


  • Quels éléments représentés dans ce tableau appartiennent au monde réel ? Quels sont ceux qui appartiennent au monde du rêve ?


Les éléments réels du tableau sont la femme elle même, la chaise et les flacons posés dessus ainsi que les rideaux entre- ouvert cela fait pense à un chambre normal  alors que les éléments irréels sont les deux animaux étranges que nous ne trouvons pas dans une chambre ou même chez soit .


  • Décrivez le décor et l’éclairage. En quoi contribuent-ils à créer une atmosphère fantastique ?


Le décor est sombre  alors que la femme et l’animal sont blanc ce qui apporte de la lumière au tableau. Dans ce tableau il y a plus de sombre que de claire : environs 1 tiers de claire et 2 tiers d’obscure. Cela met  en  place le fantastique car nous  pouvons  penser  que c’est la nuit.


  • Quel effet Füssli cherche-t-il à produire sur le spectateur ?


Füssli veut produire au spectateur un sentiment de l’étrange, de doute, d’anxiété. Le fantastique est présent  parce qu’il fait nuit et que  la femme est seul face à ces créatures étrange.


  • A quel extrait littéraire, mettriez-vous en parallèle ce tableau ? Pourquoi ?



Ce tableau me fait penser au HORLA avec les flacons pour tester ce que va  prendre la créature cette  nuit. La solitude, la peur des personnes sont les même.

                 


dimanche 23 mars 2014

révolution française

             Exécution capitale  place de la révolution de Pierre Antoine Demachy                                 


     Une exécution capitale, place de la Révolution. Pierre-Antoine Demachy.<br> Copyright &copy © Musée Carnavalet / Roger-Viollet  

  • Présentation du tableau :

Le tableau que j'ai choisi est le tableau Exécution capitale Place de la révolution de Pierre -Antoine Demachy. Il a été peint en 1793. C'est une huile sur papier marouflé sur toile. Elle mesure 37 cm sur 53,5 m. Nous pouvons la voir au musée carnavalet.



  • Biographi:

Pierre Antoine Demachy  est un peintre français il est né a Paris en 1723 et il y est mort le 11 septembre 1807 .Il avait 84 ans.  C'est un  peintre qui aime peindre les paysages urbains, l'architecture, les ruines, les trompe-l’œil ainsi que les vues de Paris. Il devient professeur de perspective  le 1er avril en 1786 à l’académie de peinture.

  • Contexte: 

En 1793, les Montagnards renversent les Girondins après la mort de Louis XVI. Ils prennent le pouvoir et instaurent le comité de Salut Public avec à leur tête Robespierre. Ils instaurent  la Terreur religieuse et déchristianisent  le pays.Les Montagnards obligent le culte de l'être suprême et de la  déesse de la  raison  Ils instaurent la loi des suspects  qui consiste à  tuer ou emprisonner toutes les personnes qui leur paraissent louches ou ceux qui leur semblent contre- révolutionnaires.  

  • Analyse de l'oeuvre:

Au premier  plan,  nous voyons un groupe de personnes. Les femmes  sont habillés de couleur vive ce qui contraste avec les couleurs sombre des homme.Ce groupe  est composé   de nobles ou de riche bourgeois, nous les distinguons grâce  aux robes des femmes et aux costumes des Messieurs, de  domestiques qui sont représenté avec leur tablier...Nous apercevons même quelque enfants.
 Tous sont tournés dos à nous et regardent  vers la guillotine et certain lèvent leur chapeau.
Dans la foule nous apercevons 7 soldats à cheval dispersé dans la foule sans les oppresser. 
Au second plan, se trouve un objet spécifique de la révolution: la guillotine
Sur la guillotine,se trouve un suspect qui semble ligoté.Le  blanc de son vêtement peut évoquer son innocence ,son courage, son dévouement pour la patrie.
 Il est  entouré de bourreaux qui doivent l' exécuter selon  les lois des Montagnards.
une statue  surplombe la scène.  c'est la statue de la liberté de Lemot. Elle est sombre cela contraste avec la guillotine.  
A l’arrière plan,  se trouvent des bâtiments avec des colonnes.Cela donne l'impression d'être des maison  de nobles ou des bâtiments officiels
.Le ciel est nuageux voire orageux avec une percée de ciel bleu  au dessus de la guillotine. les nuages sont peints avec beaucoup détails et de nuances colorés

  • Impressions  personnelles:
La première impression en regardant ce tableau est une impression de regarder une situation quotidienne, banaleMais en regardant plus attentivement,  nous notons plusieurs décalages .  

Tout d'abord, nous sommes surpris par le décalage entre la foule qui a l'air heureuse,et la situation dramatique.En effet,  nous avons l’impression qu'ils assistent à un spectacle amusant alors qu'ils assistent  à la mise à mort d'un homme . 



 Puis, nous remarquons un contraste entre la statue de la liberté très sombre (alors que nous l'imaginons en pierre comme les bâtiments du fond)  avec la scène de lexécution réalisée dans des couleurs très claires.


Cela donne l'impression que le peintre veut interpeller le peuple et lui faire comprendre que les montagnards suppriment les droits de l'homme .